À mon beau vélo je chantais l’aubade
En fixant mon mur
Qui est tout pourri plein d’estafilades
C’est un très vieux mur
Lorsque tout d’un coup ah quelle cagade
Au lieu de ce mur
Au-delà du haut de la balustrade
Là ouétait mon mur
Je vois une sorte de palissade
Tout contre le mur
Et dessus des gens risquant la glissade
Qui grimpent au mur
Leur marteau les suit dans cette escalade
Je crains pour le mur
Eux s’équilibrant sur l’étrange estrade
Attaquent le mur
De leurs gestes durs et pleins de saccades
Décapent le mur
Cassant le crépi ce qui le dégrade
Tout nu est le mur
Quelques jours après c’est la mascarade
Pour ce pauvre mur
Avec de la chaux qui est d’un blanc fade
On enduit le mur
Regardez-les donc passer la pommade
Sur ce triste mur
Comme s’ils le tartinaient de brandade
Honte sur le mur
Pourquoi donc du blanc et pas du vert jade
On se fout du mur
Ah non mais vraiment ça me rend malade
Quand je vois ce mur
Ce ravalement le change en façade
Je n’ai plus de mur
Dites moi que c’est une galéjade
Rendez-moi mon mur
Plus jamais je n’écrirai de ballade
Sur ce foutu mur
D’écrire en effet cela me dissuade
J’suis devant un mur
Et ceci est ma dernière tirade
En l’honneur du mur
Mon projet réduit en capilotade
Meurt avec le mur.
Que voici d'étonnantes jérémiades,
RépondreSupprimerJ'en tombe du mur.
Commets-nous donc une grosse incartade,
Va droit dans le mur
Et monte dans le panier à salade.
Tout au bout : des murs !
Claire
Oh no...pas la fin du mur... :'(
RépondreSupprimerHum!! Tout ça ce serait pas qu'une excuse pour arrêter de pédaler??!! ^^
N.
toujours l'instant fatal viendra pour nous distrade
RépondreSupprimer:-)
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