Sur mon vélo je contemple ce mur
Aux plis crasseux et à l’enduit obscur,
Plus triste encor qu’un mur de cimetière,
En essayant d’y voir une frontière.
Mais quand il pleut l’exercice est trop dur…
Si seulement j’apercevais l’azur !
Si le soleil éclairait un ciel pur !
J’aurais sans doute une mine plus fière,
Sur mon vélo.
Je n’irai pas jusqu’à Kuala Lumpur
Sur cet engin privé de roues, c’est sûr.
Si je supporte une horrible galère
Et si de ma pédale j’accélère,
C’est pour maigrir, car je pense au futur,
Sur mon vélo.
La forme fixe ! La forme fixe ! Superbe...
RépondreSupprimerJLB
:o)
RépondreSupprimerJ'aime bien tes poèmes, ils ne se prennent pas au sérieux !
N.
J'ai envie de gratter ce mur
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