Animal du sonnet, tu as quatorze pattes
Disposées tout autour de ton beau péréon,
Quelques branchies dans l’eau que contient ton pléon,
Et dans ton marsupium tes descendants s’ébattent.
D’être seul crustacé terrestre tu te flattes.
Lucifuge tu vis dans les plus sombres fonds.
Le bois pourri, les trucs en décomposition,
C’est là que tu choisis d’établir tes pénates.
Les anciens t’avalaient comme médicament
Sous forme d’huile ou poudre, et les homéopathes
T’utilisent aussi, en latin seulement,
Pour soigner les coliques les plus délicates.
Oniscus asellus, ça sonne beaucoup mieux
Que cloporte, un horrible nom, avouons-le.
E.C.
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