Le merle siffle à perdre haleine
C’est pour célébrer le printemps
Entends-tu sa faridondaine ?
Vois-tu comme il a l’air content ?
Je n’entends que mes acouphènes
Je ne vois que mes corps flottants
À son congrès, vois le F.N.
Rassembler des foules de gens.
N’entends-tu pas le cri de haine
De leur programme désolant ?
Je n’entends que mes acouphènes
Je ne vois que mes corps flottants
Regarde comme ils ont de peine
Les mal logés, les immigrants,
Écoute les voix souterraines
De la Syrie ou de l’Iran !
Je n’entends que mes acouphènes
Je ne vois que mes corps flottants
Dans mes oreilles une sirène
Pousse toujours son hurlement,
Devant mes yeux et par dizaines
Des pâtés noirs s’en vont passant
Je n’entends que mes acouphènes
Je ne vois que mes corps flottants
EC
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