La pluie qui ruisselle
sur le béton gris du balcon
sur le béton gris du balcon
l’orne d’arabesques délicates,
mouille l’air où nul corbeau ne vole,
lave la poussière des travaux
et la noie dans le caniveau,
mais toi, mur poreux,
mur aveugle et sans reflet,
tu restes mat et jamais ne brilles,
vieux buvard blasé qui ravales
tes larmes météorologiques,
pendant que je pédale
entre mes quatre murs.
mouille l’air où nul corbeau ne vole,
lave la poussière des travaux
et la noie dans le caniveau,
mais toi, mur poreux,
mur aveugle et sans reflet,
tu restes mat et jamais ne brilles,
vieux buvard blasé qui ravales
tes larmes météorologiques,
pendant que je pédale
entre mes quatre murs.
Magnifique !
RépondreSupprimerN.
Libérez les vers!
RépondreSupprimer...très chouette.
Et la photo (y)