Le zinc est mat, la tuile est sale,
Les pigeons rampent sur le toit.
En appuyant sur la pédale
Je vois le mur avec effroi.
Sur aucune carte postale
On ne verrait un tel endroit !
Sa paroi de mastic s’étale
Sans honte aucune devant moi,
Produit de l’erreur magistrale
D’un architecte maladroit.
Peu d’espoir que quelqu’un ravale
Cette façade, on le conçoit :
Devant sa laideur sépulcrale,
On ne peut que demeurer coi.
Et pourtant vers lui je cavale
Pour battre un utopique exploit.
C’est celui du record en salle
De vélo pour perdre du poids.
Extra.
RépondreSupprimerA chaque fois que je commence à lire un poème de toi, je m'attends à une chute sympa.
Jamais déçu.
Merci, Claudius ;-)
RépondreSupprimerEt avant la chute, ça n'est pas mal non plus... Très belle série en cours : on n'est pas pressé que le record soit battu...
RépondreSupprimerJLB
<3 <3 <3 <3
RépondreSupprimerN.
Le poids de la poésie, jamais à perdre. Très joli, succulent, drôle à souhait!
RépondreSupprimerZéo ¦ )
Je suis fan de ce mur : ah ! Qu'on ne le ravale pas!
RépondreSupprimer:-)
Merci aussi à JLB, N., Zéo et Françoise !
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