Depuis quelques séances, le technicien de la Bibliothèque Nationale nous gratifie, lors des jeudis de l'Oulipo, de quelques secondes de gros plan sur les visages des oulipiens au fur et à mesure de leurs interventions. Et comme Roubaud est photogénique, il s'attarde un peu sur le sien, ce qui me donne le temps de faire des photos correctes !
Ils étaient donc sept, avant-hier jeudi 14 mai, à plancher sur le thème de la prose liquide. Jacques Jouet, Jacques Roubaud, Marcel Bénabou, Michelle Grangaud, Ian Monk, Hervé le Tellier et Valérie Beaudouin. En l'absence de Frédéric Forte, que ses nouveaux devoirs paternels doivent absorber, Jacques Jouet a lu des extraits de ses 99 notes préparatoires à la prose liquide, pour le plus grand plaisir de la salle. J'ai retenu par exemple : «la prose gazeuse doit ressembler à quelque chose comme le vers libre». Puis Jacques Roubaud, à mon grand plaisir, lit quelques textes de Gonçalo Tavares, un auteur portugais que j'adore depuis que D. m'a fait découvrir Monsieur Valéry. Ses poèmes sont tout aussi remarquables. (Et faites moi penser à acheter Jérusalem, son dernier roman). Marcel Bénabou a réuni dans un texte plaisant toutes les expressions de la langue française qui font allusion à l'eau. Michelle Grangaud pastiche Proust en une phrase interminable et coulante. Ian Monk décrit l'adolescence de Mek Ouilles, avec un gros succès. Hervé le Tellier lit un extrait de son prochain roman, construit selon le jeu des dominos, ce qui ne s'entend pas forcément. François Caradec, excusé pour cause de décès, est à l'honneur, avec un texte désopilant extrait de son dernier ouvrage Entrez donc, je vous attendais. Jacques Jouet a lui aussi un prochain roman, «concurrent direct de celui de le Tellier», dont il cite quelques passages, tandis que Valérie Beaudouin nous lit du Garréta. Une bonne séance après deux moyennes, que nous terminons en bonne compagnie avec la pizza habituelle, arrosée évidemment à l'Orvieto.
Ils étaient donc sept, avant-hier jeudi 14 mai, à plancher sur le thème de la prose liquide. Jacques Jouet, Jacques Roubaud, Marcel Bénabou, Michelle Grangaud, Ian Monk, Hervé le Tellier et Valérie Beaudouin. En l'absence de Frédéric Forte, que ses nouveaux devoirs paternels doivent absorber, Jacques Jouet a lu des extraits de ses 99 notes préparatoires à la prose liquide, pour le plus grand plaisir de la salle. J'ai retenu par exemple : «la prose gazeuse doit ressembler à quelque chose comme le vers libre». Puis Jacques Roubaud, à mon grand plaisir, lit quelques textes de Gonçalo Tavares, un auteur portugais que j'adore depuis que D. m'a fait découvrir Monsieur Valéry. Ses poèmes sont tout aussi remarquables. (Et faites moi penser à acheter Jérusalem, son dernier roman). Marcel Bénabou a réuni dans un texte plaisant toutes les expressions de la langue française qui font allusion à l'eau. Michelle Grangaud pastiche Proust en une phrase interminable et coulante. Ian Monk décrit l'adolescence de Mek Ouilles, avec un gros succès. Hervé le Tellier lit un extrait de son prochain roman, construit selon le jeu des dominos, ce qui ne s'entend pas forcément. François Caradec, excusé pour cause de décès, est à l'honneur, avec un texte désopilant extrait de son dernier ouvrage Entrez donc, je vous attendais. Jacques Jouet a lui aussi un prochain roman, «concurrent direct de celui de le Tellier», dont il cite quelques passages, tandis que Valérie Beaudouin nous lit du Garréta. Une bonne séance après deux moyennes, que nous terminons en bonne compagnie avec la pizza habituelle, arrosée évidemment à l'Orvieto.
Chère Elisabeth,
RépondreSupprimerdans "99 notes préparatoires à la prose liquide", il ne s'agissait pas d'une attaque contre le vers libre puisque j'ai écrit "prose gazeuse" et non "vaseuse". Bien à toi, FF
Je corrige. Mais... je ne ne suis pas la seule à avoir entendu vaseuse.
RépondreSupprimerEn tout cas tes 99 notes préparatoires à la prose liquide ont eu un franc succès !
Amitiés
EC
ça c'est un coup de Jacques Jouet !... bises, F.
RépondreSupprimer:-)
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