29 novembre 2006

E-marketing, suite

Ça y est, j'ai enfin le bouquin dans les mains : ma foi, pour un annonceur, c'est une excellente introduction aux principales branches du marketing on line et comment les utiliser au mieux : liens sponsorisés, email marketing, affiliation, publicité on line, guides d'achat...
Concret, facile à lire, illustré par des études de cas, il décrypte le jargon souvent rebutant de ces professions et donne des conseils de pur bon sens. Bref ce n'est pas parce que j'y ai participé que je ne devrais pas le recommander !
Sur la photo ci-contre, Rodolphe Rodrigues de Weborama en plein discours, Carole Walter à sa droite et Éric Varszegi à sa gauche.
Nous nous sommes dédicacé mutuellement nos exemplaires et dit au revoir. Une aventure de deux ans se termine par un beau résultat, et je suis heureuse d'avoir été, au sein de l'Acsel, à l'initiative de ce projet. Qui sait s'il n'aura pas un jour une suite ?

28 novembre 2006

E-marketing

Présentation demain matin 9 h, chez Ubifrance, 77, bd Saint Jacques (14e) — Métro Denfert Rochereau, de l'ouvrage « l'e-marketing, stratégie de la performance » auquel j'ai pour ma part modestement participé (le glossaire !), mais dont j'anime le groupe d'auteurs depuis maintenant 2 ans.
Autour de la table : Rodolphe Rodrigues de Weborama (tiens, voyez à ce sujet l'interview d'Alain Lévy sur le blog de Billauman), Weborama que j'avais choisi comme prestataire de mesure d'audience, malgré la méfiance ambiante, lorsque je travaillais dans la presse, ce dont je n'ai eu qu'à me féliciter ;
Carole Walter, de Come & Stay, qui vient de réussir son entrée en bourse, avec qui je travaille régulièrement aujourd'hui pour l'e-mailing dans le cadre de mes activités de conseil ;
Éric Varszegi, de IP Label ;
Édouard Lauwick, de CibleClick ;
Pascale Furbeyre, de Yahoo!SearchMarketing (qui s'appelait encore Overture quand je l'ai rencontrée) ;
Andrès Menajovsky d'Iando ;
enfin, Igor Schlumberger de leguide.com, se fera remplacer par Corinne Lejbowicz, une vieille connaissance de quand j'étais chez Triel à la fin des années 80.
C'est Françoise Renaud, de l'Union Des Annonceurs, qui introduira la table ronde, et Jean-Rémi Gratadour de l'IREPP (filiale de la Poste) qui l'animera.
Le livre est sponsorisé par L'ACSEL et l'UDA.


27 novembre 2006

La litanie des vins



Il n'y a que D. pour organiser des dîners à thème comme celui de samedi : la messe des vins. Et il faut reconnaître que cette « Vigne de l'enfant Jésus », un vin de Beaune puissant et riche, se mariait parfaitement avec les lentilles au pommard de N. et JF. Nettement mieux, en tout cas, que la « Cuvée du péché », un Vaqueyras pourtant. Après récitation des litanies œnologiques (Saint Estèphe, priez pour nous, Saint Émilion, priez pour nous, Saint Joseph, priez pour nous... etc.) nous dégustâmes un excellent Saint Honoré et M., craignant sans doute que nous manquions de vin, changea Saint Yorre en Sainte Croix du Mont pour l'arroser. Nous prîmes aussi des photos compromettantes de certains convives touchés par la grâce.

24 novembre 2006

Ségolène

Qui l'eût cru ? Même les flics votent Ségolène ! Aux récentes élections professionnelles, c'est en effet le syndicat qui la soutient qui est passé devant celui qui est pro-Sarkozy.
En rentrant du vernissage Tristan Bastit hier soir, j'ai vu, affichée sur les murs du petit kiosque à côté de chez moi, une couverture de l'Express présentant Ségolène et Sarkozy côte à côte.
Cette couverture réalise à mon avis le fantasme secret d'une bonne partie de la population. Il faut avouer qu'une telle cohabitation aurait de la gueule, comparée aux tristes couples Mitterrand-Chirac ou Chirac-Jospin.

23 novembre 2006

Tristan Bastit

Il y a peu de peintres au monde dont je puisse dire à coup sûr, à la vue d'un seul tableau : — « c'est de lui ».
Tristan Bastit est de ceux là. La peinture de ce mec, ce n'est pas qu'elle me bouleverse, ce n'est pas qu'elle me dérange, ce n'est pas qu'elle m'inspire des considérations théoriques révolutionnaires, ce n'est pas qu'elle me paraisse tellement d'actualité que je me sente obligée d'en parler, ce n'est rien de tout ça, non.
C'est que je la reconnais ou qu'elle me reconnaît, ou qu'on se reconnaît, elle et moi. Disons qu'elle m'est étrangement familière, comme elle l'est d'ailleurs pour d'autres, ce que j'ai pu constater ce soir au vernissage de sa dernière expo, « Fortunes de mer », à la cité Véron, métro Blanche, au fond de l'impasse qui se trouve à gauche de « la locomotive » à côté du Moulin Rouge.
Un conseil, allez-y vite c'est seulement les 2 week ends prochains, samedi 25 et dimanche 26 novembre, samedi 2 et dimanche 3 décembre, de 15 à 19 heures et sur rendez-vous au 01 53 72 91 38.

Les amateurs constateront une évolution évidente de Tristan Bastit, mais plus dans son orientation que dans son style. Les tableaux de cette exposition ont en effet été exécutés à différentes époques, et ce qu'ils ont tous en commun, c'est la taille (plus importante que d'habitude) et une sorte de théatralisation, de dramatisation, d'effet de mise en scène. Ils attirent, ils invitent, on s'y croit dedans. On participe. Et, dernier effet magique, où se révèle en fait tout le travail et la technique de Tristan Bastit, c'est la couleur. Incroyable, par exemple, comme le tableau intitulé « Les fées rient » (que j'ai très mal photographié avec mon portable) se transforme, selon le point de vue et l'éclairage, en une d'icône au fond doré, alors que ce n'est que du jaune quand on est le nez dessus.
Le discours de Thiéri Foulc, dont l'association Talus organisait l'expo, fut bref, lumineux et élégant, et sa conclusion sans équivoque invitait à une dégustation immédiate de pinot et de chardonnay.

les calculs de Google

Rien de plus fastidieux, quand on a une opération à faire et qu'on n'est pas un génie du calcul mental, que d'aller rechercher la calculette Windows, (bon sang mais où est-elle déjà), ou d'être obligé d'ouvrir Excel. Avec Google, on a tout sous la main ! Eh oui, peu de gens le savent et s'en servent, mais Google calcule, et calcule juste. Ainsi dans l'exemple ci-contre, j'ai simplement tapé 978/456 dans la zone de recherche Google, et le résultat s'est affiché d'office, en premier, avant la liste de tous les numéros de téléphone américains qui comprennent ces chiffres. Le signe multiplier est *, on peut utiliser les parenthèses et écrire des formules plus compliquées, ça marche !

20 novembre 2006

Unica Zürn

Parce que j'avais lu et aimé L'Homme jasmin, je suis allée hier avec M. à la Halle St Pierre, où sont exposés les dessins d'Unica Zürn depuis le 25 septembre et jusqu'au 4 mars 2007. Et dès le premier, je me suis sentie assez mal à l'aise. Impression qui n'a cessé de se confirmer au fur et à mesure de la progression dans l'expo. Ce côté répétitif, compulsif, cette obsession de l'œil, cette minutie dans la forme qui produit de l'informe... J'avais déjà vu une exposition de dessins de schizophrènes en ce même lieu il y a quelques années. Ils se ressemblent tous, et ils ressemblent à ceux d'Unica Zürn, ils ressemblent à ceux que faisait L. qui se suicida, elle aussi, il y a bientôt une trentaine d'années.

19 novembre 2006

Cimetières

Entre les deux réunions dont je parlais plus tôt, (voir ci-dessous), il y a eu un déjeuner au cours duquel quatre protagonistes se sont découvert une passion commune, les cimetières.
R. B., B. S., M. C. et moi en effet, aimons les parcourir et prendre des photos. Nous avons ainsi causé des cimetières du Père Lachaise, du Montparnasse, et Montmartre où l'on voit tant de tombes extraordinaires, mais aussi de celui d'Amiens, de celui de Vienne en Autriche, des cimetières militaires, et du cimetière de Sète.
Seule, au milieu de nous quatre, la pauvre J. B. se tenait coite. Les cimetières, ça n'a pas l'air d'être sa passion.

Pour la forme

Réunion toute la journée d'hier, des équipes des revues Formules et Formes Poétiques Contemporaines. Tous les problèmes de diffusion, de coédition, de numérisation, de subventions, de distribution etc. ont été évoqués, ce qui n'avait pas été fait depuis longtemps. L'équipe de Formules s'est enrichie d'une recrue de choix en la personne de Roland Brasseur, l'auteur de « Je me souviens de Je me souviens » et de « Je me souviens encore mieux de Je me souviens ». Des décisions importantes ont été prises. Bref, l'impression d'un nouveau départ, et pas seulement pour la forme. Pour la Forme.

BLOG O'TOBO a changé d'adresse

Poursuivant la refonte de mes sites, j'ai décidé de muter Blog O'Tobo sur les serveurs de Google plutôt que de le laisser sur chamontin.nom.fr qu'il commençait à encombrer. Sa nouvelle adresse est http://blogotobo.blogspot.com/. Par la suite, j'ai l'intention de consacrer chamontin.nom.fr aux images et aux photos, tandis qu'habiletes.com sera consacré aux textes.

17 novembre 2006

Théoulipo

Hilarante soirée hier, à la BNF. Un pot-pourri de textes oulipiens enrichi d'exercices de style scéniques, qui donnaient à voir et entendre de façon tout à fait nouvelle des choses aussi connues que What a man de Perec, ou les anagrammes des stations de métro de Grangaud.
Parmi les spectateurs, nombreux, A. H., contributrice appréciée de la liste Oulipo que nous connaissions en plume, mais pas en chair ni en os. Le courant a semblé passer aussi bien !
Puis, tradition oblige, nous avons terminé à la pizzeria du coin. P. B. avait apporté les stéréogrammes qu'il a faits pour l'anniversaire de R. R. et A. Z. trois ou quatre nouveaux rubikscubes de la mort. Le même A. Z. nous a posé l'énigme qui tue (et que seul jusqu'à présent Gef a résolue) :
24 pièces ordinaires sont placées sur une table dans une pièce sans lumière (ou sous une nappe opaque). 15 d'entre elles reposent côté pile en haut, 9 reposent côté face en haut..
Vous êtes dans la pièce et vous devez séparer les pièces en deux groupes, chacun d'entre eux ayant le même nombre de "pile". Vous pouvez retourner les pièces mais ni les voir ni les distinguer au toucher.
Depuis hier soir je m'énerve dessus.

16 novembre 2006

Théoulipo

Les compagnies Public Chéri et Bougre de Singe donneront une réprésentation exceptionnelle de leur spectacle, Théoulipo, à la BnF le 16 novembre à 19h. Théoulipo est une création de Fabrice Clément & Majida Ghomari, un montage de 35 textes d’Oulipiens (François Caradec, Paul Fournel, Michelle Grangaud, Jacques Jouet, Hervé le Tellier, Georges Perec, Raymond Queneau et Jacques Roubaud).

C'est ce soir, donc.

Camille Abaclar y sera. Un peu fatigué(e) certes, après sa représentation d'hier soir (un triomphe, n'hésitons pas à le dire).


15 novembre 2006

Camille Abaclar, le retour !

Lecture de quelques avatars de Nerval, ce soir, à la fondation Peugeot, 62 avenue de la Grande Armée, à Paris. Si vous passez et que vous voyez de la lumière, n'hésitez pas à entrer !
Une occasion de découvrir « Je suis le ténébreux », 101 avatars de Nerval, du célèbre auteur Camille Abaclar paru aux éditions Quintette, et qui sera en vente sur place après le pestacle.
Pour ceux qui connaissent, le moment ou jamais de venir nous soutenir !

14 novembre 2006

À propos de Matt Maden


La remise à jour nécessaire de mes liens a eu un effet inattendu : j'ai découvert sur le blog de Matt Madden que son extraordinaire Exercices de Styles en BD était publié à l'ASSOCIATION dans la collection de l'OUBAPO !
Précipitez-vous pour acheter ce chef d'œuvre !

Changement !

Le transfert de mon blog dans la version beta de Blogger s'étant à peu près bien déroulé, je suis maintenant passée à un nouveau template. L'ancien, que j'avais adopté en 2002, n'intégrait pas en effet les nouvelles fonctionnalités (fil Atom, affichage du profil etc.)
Question design, malheureusement je n'en ai pas trouvé de vraiment chouette. J'en ai pris un simple. Je verrai si je peux le modifier un peu plus tard... Pour l'instant je m'occupe de changer mon site, que je « redesign » en CSS ; on ne peut pas tout faire à la fois.
Mais ce changement a eu un effet pervers ! Tous mes liens ont disparu, il va falloir les réintroduire.
Une occasion de les mettre à jour...

Ma mondialisation

Christiane me recommande le film « Ma mondialisation », de Gilles Perret, qui sort le 15 novembre, et dont les journaux disent du bien.

Je la cite :
« Sur le thème décolletage (pièces usinées de précision) et délocalisation, voici un film [interdit de projection par le Maire de Cluses, haut-lieu du décolletage en Haute-Savoie] qui suit un entrepreneur dans sa logique de délocalisation. Inutile de préciser que le film est très édifiant. Il est en outre ponctué de commentaires, limpides sans pour autant être jamais simplistes, avec éclairage économique de Frédéric Lordon ».

Christiane relaie le message de l'équipe du film. Je cite à mon tour :

« Le 15 novembre le film-documentaire « Ma mondialisation » sort au cinéma tout d’abord à Paris puis dans les villes de France.

Notre petite entreprise n’ayant pas les moyens d’organiser la moindre campagne de publicité, nous comptons sur le bouche-à-oreille (ou plutôt le mail-à-mail) pour faire passer l’information.

A Paris, il sera au Cinéma Saint-Michel (7, place Saint-Michel) pendant au moins deux semaines. Si vous avez des amis dans la capitale n’hésitez pas à transmettre ce message !

Merci et à bientôt.
Gilles Perret, Evelyne July, Fabrice Ferrari et Jean-Michel Rodrigo »

13 novembre 2006

Version beta de Blogger

Je viens de migrer à l'instant sur la version Beta du nouveau Blogger. C'est irréversible, mais qui ne risque rien n'a rien.

La vidéo de Ségolène

Alors que la vidéo pirate lancée par les partisans de DSK circule sur Daily Motion, il est plus que temps de rappeler la proposition qu'avait faite M. il y a déjà quelques années (du temps d'Allègre).
Faire une loi pour obliger tous les profs à épouser des gens du privé, et tous les gens du privé à épouser des profs.
Avoir un conjoint prof est en effet très sécurisant pour celui qui bosse dans le privé — c'est du moins mon expérience. Quant au prof dont le conjoint subit la loi du marché, il devient nettement plus pragmatique.

09 novembre 2006

Oku-yens

Le site d'actualités permanentes de l'Obs a publié il y a environ 3/4 d'heure un article selon lequel les journalistes Laurent Valdiguié et Karl Laske feraient, dans un livre intitulé « Machinations » à paraître chez Denoël la semaine prochaine, des révélations sur le fameux compte au Japon de Chirac, une affaire qui avait été révélée par le Canard Enchaîné.
Et l'Obs cite un message de la DGSE cité dans le livre :
Le montant des sommes versées sur le compte ouvert par Sowa au nom de Jacques Chirac serait de 70 oku-yens, soit sept milliards de yens, soit environ 300 millions de francs.
Oku ? On ne dit pas plutôt dans le ku ?

08 novembre 2006

Vote électronique

Les élections aux USA, ça m'a l'air d'être un fameux bordel. Ici, un observateur agréé muni d'une caméra vidéo se voit interdire l'accès au bureau de vote,
http://www.youtube.com/watch?v=f-HK_VT81Pk&e,.
Quant aux machines à voter électroniques, il semble qu'un hacker quelconque, même petit bras, peut arriver sans difficulter à mélanger complètement les votes sans qu'on puisse trouver sa trace, tant leur sécurité est mal conçue. Voir entre autres http://bradblog.com/.
Ça fait froid dans le dos !

07 novembre 2006

Abîmes

Tous les matins, et tous les soirs, je prends l'ascenseur de mon immeuble. Tous les matins, et tous les soirs, pendant que défilent les 6 étages, je regarde fixement la plaque de métal qui porte la marque de l'ascenseur : SABIEM. Et tous les matins, et tous les soirs, les lettres de cette marque se mélangent sous mes yeux et je lis : ABÎMES.

04 novembre 2006

Think Tank

C'est la mode des think tank, ou clubs de réflexion. Michelle Alliot-Marie a le sien, qui s'appelle «le chêne», Roselyne Bachelot a le sien, qui s'appelle «le rameau».
Maintenant, à vous de deviner quel est l'homme politique dont le club de réflexion s'appelle «le gland».

02 novembre 2006

Gratis

R. vient de m'apprendre un truc incroyable : il y a des gens qui vendent des adresses gmail (le système de Google) en racontant qu'il n'y en a plus de disponibles.
Il y a donc des gens qui sont prêts à payer pour avoir une adresse gmail !
Bon, pour ceux que ça intéresse, j'en ai une cinquantaine à filer... comme tous les abonnés gmail d'ailleurs ! Et gratis.