30 janvier 2010
Morphine
Sois sage ô ma douleur et fais moins la maline ;
Tu réclamais l’opium, il descend le voici.
Je m’en vais t’endormir d’un peu de Lamaline :
Une gélule ou deux, tu me diras merci.
Je sais que tu aurais préféré la morphine,
Je peux te l’avouer entre nous, moi aussi.
Mais il faudra nous faire à cette discipline
Car de toute façon je n’en ai pas ici.
T'en souvient-il ? Sa paix était instantanée...
Mon pied comme habillé d’une ouate raffinée
Restait sensible, mais sous cet anesthésiant,
Il était soulagé, tu devenais caresse,
Et je trouvais alors proprement stupéfiant
De pouvoir m’endormir dans ta douce paresse.
EC
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Great !
RépondreSupprimerMagnifique !
RépondreSupprimerN.
Aïe... vous lire m'a fait mal aux "je-nous"... inutile empathie : si au moins elle diminuait la douleur de l'autre !
RépondreSupprimerM.