26 juin 2007

Feu d'artifice












GEF vient de m'envoyer l'adresse d'un site, http://www.aharef.info/static/htmlgraph/, où l'on peut obtenir la représentation graphique des pages d'un site web rien qu'en tapant son URL. Voici ce que donne Blogotobo, on dirait un feu d'artifice, c'est très joli !

25 juin 2007

Papous


Il n'est pas encore paru, le tout nouveau dictionnaire des Papous, et pourtant, je l'ai déjà, et signé par tous les Papous, même. Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que j'étais vendredi soir à la librairie Atout-Livre, que co-dirige un vieux copain, Bruno Liscia, ancien patron et fondateur de la société Triel, qui était dans les années 80 et 90 (les années Minitel) une sorte de laboratoire de marketing technologique et une web-agency avant l'heure. À l'époque, Bruno s'intéressait déjà aux livres et aux disques, et travaillait avec son compère Alain Landau et Patrice Magnard à ce qui allait devenir Alapage, racheté plus tard par France Télécom. Le voilà maintenant libraire, mais un libraire technologiquement éclairé. Je vous conseille de vous abonner à la newsletter d'Atout-Livre, pour connaître notamment les dates des animations organisées dans la librairie. C'est comme ça que j'ai su que les Papous y débarquaient en masse. Plus de 120 personnes se serraient malgré la chaleur pour les écouter. Elles n'ont pas été déçues. Le ton fut donné avant même la séance par Jean-Bernard Pouy qui, s'étant saisi d'une bouteille d'eau de la marque Cristaline, remarqua à haute voix qu'en la prenant d'une certaine façon, on pouvait lire « staline », et d'une autre façon, « crist ». Et le reste fut à l'avenant.

Peinture à l'eau

Il est mignon, le jardin de la gare de Charonne. Situé à l’emplacement d’un ancien dépôt de charbon, tout près de la Petite Ceinture, à l’angle de la rue du Volga et du boulevard Davout, il offre aux promeneurs des allées ombragées, aux amoureux et aux vieillards des bancs en nombre appréciable, et aux enfants une aire de jeux que domine un imposant toboggan, qu’on dirait dessiné par Tardi ou construit par Guénolé Azerthiope avec des objets de récupération. Un potager bordé de choux-raves très décoratifs, une fontaine gazouillante et des bassins nénuphardés de rose complètent ce tableau idyllique. Et voilà soudain le paradis envahi jeudi, vers 18 h, par une horde d’hurluberlus hirsutes, frôlant le 3e voire le 4e âge, chargés qui d’un seau en plastique, qui d’un balai brosse, qui d’une bouteille d’eau percée scotchée sur un manche, qui d’un pinceau chinois au bout d’un bambou, qui encore d’une éponge taillée en pointe et vissée à un bâton. Ces étranges personnages, ayant trempé leurs étranges instruments dans le seau rempli d’eau ou directement dans les bassins, entreprennent alors de réaliser à même le sol des dessins que photographient deux de leurs compères. Entreprennent seulement, car il ne faut pas plus de quelques minutes pour qu’ils se voient entourés d’une nuée de gosses, curieux d’abord, puis s’enhardissant jusqu’à vouloir essayer eux-mêmes. L’attroupement provoque l’arrivée des gardes qui, après avoir palabré, pesé le pour et le contre, et constaté que l’inondation du sol, non seulement ne provoque aucuns dégâts, mais tend de plus à s’évaporer avec la chaleur, décident de laisser faire. La patouille devient alors générale. Un jeune Brandon tout noir a signé de son nom un gigantesque bonhomme qu’il contemple avec une fierté mêlée d’émotion. Une fillette de 8 ou 9 ans a tracé un grand cercle rempli de petits ronds, c’est un arbre avec des fraises. Guénolé Azerthiope, tiens le voilà, s’entoure de gidouilles humides, tandis que Thieri Foulc, d’un filet d’eau continu, fait apparaître dans la poussière les courbes appétissantes d’une femme à poil, provoquant l’étonnement des petits et des grands. Les photographes continuent imperturbables leur travail. Les photos, réunies en un livre, fixeront pour l’éternité ou presque ces œuvres éphémères. Il se fait tard. Les mamans des enfants s’inquiètent de ces jeux inhabituels. Le jeune Brandon, sérieux comme un homme, me rend solennellement le balai de chiottes qu’il m’avait emprunté. « Je dois y aller », me dit-il. Et il ajoute, avec un tantinet de cérémonie : « Merci, j’ai aimé le faire ».

12 juin 2007

Oulipotes


Vendredi, à Lille, par le truchement de Robert Rapilly, l'initiateur du projet, les « Oulipotes » nous ont fait la surprise d'un précieux cadeau pour la naissance de Raoul : le numéro 10 de la collection BLO, visible sur http://www.oulipotes.net/BLO/.
C'est un recueil de poèmes et de textes contraints en l'honneur du nouveau-né. Qu'ils en soient remerciés !
Ici, un ambigramme créé par GEF. J'en ai fait un GIF animé, mais il ne s'anime pas sous Blogger, qui le transforme en .png. Il vous reste à retourner votre écran :-)

05 juin 2007

Alphabet raoulien







L’alphabet nord-sud de Raoul

Bienvenue au petit RAoul
Dont les parents un peu maBoul
Ont choisi le prénom très Cool,
Mais qui, poison comme reDoul,
Braille, qu’on l’entend à SEoul !
Que les fées accourent en Foule
Écarter vampires et Goules
De son nid et, de bonne Houle,
Le bercer pour plus qu’il ne pIoule,
Puis le réchauffer de leurs Joules
Jusqu’à ce qu’enfin il rouKoule.
Qu’en son honneur chauffe dans L’oule
Une bonne brassée de Moules :
C’est l’aliment des CapeNoules.
Que boire ? Pas d’eau pas d’O ! où l
A-t-on donc caché le picPoul ?
Dans nos verres vite qu’il Quoule
Et que sous la table l’on Roule
Car Raoul vaut que l’on se Saoule
Avec le vin des CapiTouls.
Admirez le ou vêtU ou l
À, tout nu dans son bain puis Vous l’
Habillerez de doux lambsWool
Pour qu’il ait chaud comme à AiX où l
Soleil brille plus qu’à BaYoul
Qu’il sera biau le chti pedZoul !

04 juin 2007

Pour Raoul


Un chat noir sur un tapis persan, c'est tellement plus beau qu'un chat persan sur un tapis noir ! Celui-ci est une jeune chatte du nom de Misstic, elle était ce week-end en visite chez nous.

Message personnel pour Raoul : vivement que tu puisses lire le Vicomte de Bragelonne. En attendant, bienvenue dans ce monde. J'ai ouvert pour toi à 14 h une bouteille de champagne que j'ai partagée avec mon équipe au boulot, résultat plus personne ne bosse. Ça commence bien !

01 juin 2007

Participes


Je peste régulièrement contre les phôtes de français dans les journaux. Ce midi dans le Figaro, j'ai eu le temps d'en relever trois grosses, tout en m'avalant le plat du jour (une blanquette) en terrasse, et en profitant des rares mais chaudes apparitions du soleil. La première, page 6, dans la question d'un sondage citant Ségolène Royal : « les gens vont se rendre compte [...] qu'ils se sont fait floués ». Aaargh ! La seconde, carrément dans un titre de la page 9 : « Les entreprise prêtes à financer... » Pfff ! Et la troisième page 15 dans le bloc-notes de Rioufol : « La CGT, caste qui s'est appropriée certains services publics ». Ouille ouille ouille ! Si le Figaro a besoin de correcteur, à sa disposition !
À part ça : ici, le dessin de ce que je vois quand je ne regarde pas par la fenêtre (également réalisé sous Paint à la souris, car je ne dispose pas ici de tablette graphique !)