Presque deux mois avant la mort de M., nous étions conviés en Normandie à un week-end avec d'autres amis. Mais au dernier moment, fatigué, il avait renoncé à venir. Je lui téléphone de là-bas pour m'enquérir de ses nouvelles :
– Comment ça va ?
– Ça va bien mais...
– Mais ?
– Quand t'es pas là, j'suis tout seul !
Maintenant qu'il n'est plus là, c'est moi qui suis toute seule.