Je veux décrire en vers mon horizon livide :
Les néons flageolant aux dalles du plafond,
Le fil toujours entortillé du téléfon.
Je veux chanter l’ennui, la moquette, le vide,
Les néons flageolant aux dalles du plafond,
Le fil toujours entortillé du téléfon.
Je veux chanter l’ennui, la moquette, le vide,
La machine à café, son liquide insipide,
La télécopieuse à l’incessant bourdon,
La réunion futile et le rapport bidon,
Le cadre harcelant la stagiaire timide.
Talents inexploités, créateurs méconnus !
Dans ce décor hideux, vous êtes devenus
Aussi grisâtres que la gent paperassière.
Vous êtes écœurés, frustrés, brimés hélas !
Le boulot nourricier vous a rendus trop las,
C'est pour vous que j’écris les sonnets du tertiaire.
vraiment bien, je me suis permis de le lire à la réunion de poésie de Biarritz, ça a eu bcp de succès...les gens doivent se reconnaître là-dedans...a+Lélo
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