La nuit dernière j'ai encore rêvé un alexandrin, mais celui-ci sera difficile à caser dans un
sonnet de bureau... J'intimais à une sorte de grosse musaraigne à poils mauves et aux yeux globuleux l'ordre solennel de descendre jusqu'à « l'intitulé profond des sources de la Terre ».
Chère Blog O'Tobo,
RépondreSupprimerVotre rêve signifie - c'est clair comme de l'eau de roche - que l'auteur de "Voyage au centre de la terre" est inconsciemment amoureux de la Lyonnaise des Eaux.
Mais faut-il le révéler tout de suite à Jules Verne ?
François Rabelais
Chère Blog O'Tobo,
RépondreSupprimerCe n'est pas un bonnet de sureau, puisqu'il s'agit à l'évidence de la bonnette colorée d'un micro ("grosse musaraigne à poils mauves"), micro qu'un preneur de son tient dans le champ de deux objectifs de type "fish-eye" ("yeux globuleux"), afin de retourner en relief la scène de la rivière souterraine bouchée ("profond des sources de la Terre", même s'ils respirent un bon air, ceux du haut). "L'intitulé" ? Je vous en ai trop dit pour vous cacher que vous me l'avez fait connaître et que c'est "Manon des Sources".
Madame de Lafayette
p.s. : mon voisin Virgile, allongé sous une aubaine de sureau, insiste au contraire pour que vous relisiez votre message du 04 mai 2007 :
"...une version du Desdichado assez bizarre (« j'ai dormi dans la grotte où verdit la Sirène » au lieu de « j'ai rêvé dans la grotte où nage la Sirène »)."