13 avril 2013

Le Mur (XI)


Berlin conserve mes morceaux,
Souvenirs d’un temps soviétique.
J'en ai vu passer, des vaisseaux, 
Lorsque je barrais l’Atlantique.

À mon pied on voit le maçon
Se méfier car j’ai des oreilles.
On me perce quand j’ai du son.
Rase-moi, je te le conseille.

Chante-moi tes lamentations,
Par l’escalade atteins mon faîte,
Devant mon incompréhension 
Tape-toi contre moi la tête !

— Mais, mur, te voilà bien bavard 
D’où te vient cette impertinence ? 
Tais-toi donc vieux mur pleurnichard
Redeviens celui du silence !

2 commentaires:

Malgré Facebook, j'apprécierais que vos commentaires soient publiés sur blogotobo. Merci d'avance !