08 novembre 2008

Apollinaire 1918-2008













Apollinaire était à l'honneur hier soir à Censier : Claude Debon, professeur émérite à la Sorbonne nouvelle Paris 3 (photo) présentait son livre, «Calligrammes» dans tous ses états, édition critique du recueil de Guillaume Apollinaire, paru aux éditions Calliopées: une somme passionnante représentant un travail considérable qui s'est parfois, raconte-t-elle, apparenté à une enquête policière. Pour preuve l'histoire étonnante des différents manuscrits de «La nuit d'avril 1915», dont l'original manquait à la BNF et qui fut retrouvé aux États-Unis, ou celle du titre du poème «c'est Lou qu'elle se nomme», raturé et changé par Apollinaire en «c'est Lou qu'on la nommait» après sa rencontre avec Madeleine...
Peter Read, professeur à l'université du Kent, présentait quant à lui les Dessins de Guillaume Apollinaire (par Peter Read et Claude Debon) parus dans la collection «Les Cahiers dessinés» chez Buchet-Chastel, au travers du personnage de Polichinelle, récurrent chez Apollinaire. Il projeta notamment une aquarelle saisissante, où l'on voit Polichinelle blessé à la main montrer de l'autre son crâne, à l'endroit où Apollinaire lui-même reçut son éclat d'obus.
La rencontre se termina devant l'exposition des dessins et des poèmes projetés, autour d'un verre en compagnie d'universitaires distingués, dont Daniel Delbreil, le Directeur de l'équipe «l'esprit nouveau en poésie : Apollinaire, Queneau» et d'autres «Amis de Valentin Brû».

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