17 octobre 2008

Lauréates


Ma copine Catherine Marry ayant eu le prix Irène Joliot-Curie, qui «récompense une femme ayant apporté une contribution personnelle remarquable dans le domaine de la recherche publique ou privée en France», je me suis retrouvée hier soir rue Descartes au ministère de la Recherche, pour écouter les discours de Valérie Pécresse et de Louis Gallois, féliciter Catherine et rencontrer les trois autres lauréates.
Bravo à Louis Gallois d'avoir fait acte de présence, malgré la crise financière qui doit l'occuper à quasi plein temps en tant que CEO d'EADS, sponsor de l'événement. Il n'a d'ailleurs pas fait que ça : il s'est payé le luxe de critiquer franchement les polytechniciens qui partent tous dans la banque au lieu d'aller soutenir l'industrie, et finissent par fabriquer les produits financiers zarbis qui sont en partie à l'origine de la crise. Il est vrai que c'est un HEC, lui. Valérie Pécresse, bon discours par ailleurs, s'est du coup sentie obligée de rectifier et de défendre ses X. Gallois, mort de rire, se gondolait sur son fauteuil.
Les 450 personnes présentes n'avaient pas pu rentrer dans la salle qui n'en contient que 200. La moitié a dû se contenter de suivre la cérémonie de remise de prix sur écran. Chaque lauréate a eu droit, en plus du prix, a un petit film sur sa vie, très bien réalisé. Celui de Catherine mettait l'accent sur son jardin secret, la musique (elle est altiste).
Pendant le pot qui a suivi, jai rencontré avec plaisir la plus jeune des quatre récompensées, Katell Berthelot, (encore une HEC !) spécialiste du judaïsme ancien, qui parle une douzaine de langues, et dirige une édition bilingue des manuscrits de la Mer Morte.
Et tout cela s'est terminé par un bon pot au feu avec Catherine, sa sœur, ses enfants, ses nièces, sa petite-fille, ses copines, dans un bistrot à côté du Panthéon.

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