01 janvier 2007

Pet de nonne

Les vacances furent courtes, froides, mais nécessaires. L' Ardèche est belle sans touristes et sans bruits, même si on entend parfois l'aboiement d'un chien, le meuglement d'une tronçonneuse, ou les pétarades d'un feu d'artifice de la nouvelle année. Le brouillard matinal change le relief du paysage en fondant l'arrière-plan dans le gris. Le matin, il faut rallumer le feu qui ne résiste pas à la nuit et faire un café urgent : il fait 4° seulement dans la cuisine ! Dans la chambre, la bouillotte est encore tiède au fond du lit sur lequel on a entassé une tonne de couvertures et d'édredons. À midi, on partage le repas avec les Lattier, et si le brouillard s'est levé, on va se promener l'après midi sur le plateau de Chapias, ou à Chauzon, dans le cirque de Giens où l'on vient de construire un beau chemin tout neuf et où des alpinistes s'entraînent à l'escalade sur les falaises qui surplombent l'Ardèche. Quand on rentrera, il faudra cuire la soupe dans l'oule, ça ne change rien au goût par rapport à une cocotte minute, mais c'est tellement plus joli et ça épate les gosses, de voir cette grosse boule au dessus du feu.
Bonne année deux mille sept peut se dire anagrammatiquement « minable pet de nonne sexuel » ou encore « L'abdomen s'exile en Neptune » ou encore « La bonne expulsée entend : mi ! ».
Car on a le temps de faire des anagrammes, là bas.
Demain, je travaille.

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